vin biodynamique

Vin biodynamique, vin bio et vin naturel : comment faire la différence ?

Sur le marché, il existe aujourd’hui trois types de grands crus : le vin biodynamique, le vin bio et le vin naturel. Pour les différencier, on parle souvent du taux de soufre utilisé pour la fermentation du breuvage, néanmoins, ce n’est pas seulement le seul paramètre qu’il faut tenir en compte.  

Ce qu’il faut savoir sur le vin biodynamique

La viticulture biodynamique est fondée sur la biodynamie qui en dehors de la pratique ésotérique se base principalement sur la culture biologique. Pour reconnaitre un vin biodynamique, il faut regarder sur la bouteille la mention Biodyvin ou Demeter qui sont les seuls labels pouvant le certifier. Très consommé en France, ce type de vin s’exporte aussi à l’étranger et principalement aux Etats Unis.  

La culture biodynamique

En plus d’un taux de souffre inférieur à 70 mg/litre, la production de vin biodynamique pourrait tenir en compte le cycle lunaire.  A part cela, pour mieux fertiliser le sol, les viticulteurs utilisent une bouse de corne ou préparation 500, de la silice de corne ou préparation 501 ou encore du compost de bouse.

viticole biodynamique
source: pixabay.Com

Si vous voulez en savoir plus sur ce grand cru, on vous invite à voir le domaine biodynamie de manière plus approfondie sur un site spécialisé.

Et le vin biologique c’est quoi ?

Contrairement à la culture de vin biodynamique qui est plus mystique, le vin bio est conçu suivant un cahier de charge bien défini. Pour faire court donc, sa culture ne fait pas recours à l’usage de pesticide et d’herbicide et pour sa fermentation, le viticulteur utilise un minimum d’additif chimique. Pour le soufre par exemple, dans du vin bio, son taux est de 160 mg par litre.  

Les particularités du vin naturel

Le vin naturel se situe juste au milieu du vin bio et du vin biodynamique. Effectivement, pour produire un vin naturel, le viticulteur n’ajoute aucun additif pendant la fermentation et la culture est très respectueuse de l’environnement. Toutefois, il y a une petite idée reçue concernant l’absence de souffre dans ce vin. Cette substance chimique est naturellement présente dans le vin, mais dans le vin nature, il est seulement inférieur à 30 mg par litre.  

Il ne faut pas aussi oublier le vin conventionnel

Si tout le monde se penche sur le vin bio, biodynamique et naturel, il ne faut pas également oublier que sur le marché, il y a aussi du vin conventionnel. Conforme aux normes Européennes, ce type de vin ne dispose d’aucune certification et peut contenir du sulfite supérieur à 150 mg par litre.